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Au Claire de la Vie
16 mai 2015

"Je savais que je te plaisais au moment où tu m'as dis que..."

 « C’était quoi ça ? » Il m’attirait dans une pièce à l’écart des clubbeurs en délire.

Je déviais, je n’avais pas envie d’en parler, j’avais envie de lui dire « Rien, ne t’inquiète pas, on est potes. » A la place je l’ai embrassé, enfouissant ses questions sous le désir qui remontait à la surface.

J’étais la comédienne si grande dans mon domaine. Je me laissais pousser contre le mur, il m’embrassait dans le cou, il embrassait mon oreille, et cela me rendait folle. J’avais envie de lui dire « J’ai envie de toi » mais je retenais les mots au dernier instant en songeant que c’était plus par habitude que par l’envie d’une réaction de sa part. Il m’embrassait comme si il était sous mon charme et à chacun de ses baisers je me demandais s’il ne me mentait pas…

Je me souviens que dans ma tête je me suis dit « Regarde Mo, ce que tu m’as fait… »

Mais je revenais à mon partenaire en lui disant que ça n’avait pas d’importance et que non je ne voulais pas qu’il se passe un truc, que de toute façon je ne restais pas à Paris…

Je me demandais si c’était lui ou moi que j’essayais de convaincre.

Je riais en lui disant qu’il ressemblait à un gamin, et il me dévorait pour me prouver qu’il était un homme.

Une fille, au bar, nous observait l’air amusé.

Il m’avouait qu’il ne sentait plus les effets de l’alcool depuis notre premier baiser, qu’il avait une coupure dans le pied mais qu’il s’était forcé à danser pour me plaire. Et je le forçais à le faire encore en l’entrainant dans les zouks de fin de soirée sur la passerelle.

Il venait m’embrasser devant son ami quand celui-ci me draguait dehors. Il riait avec fierté quand je l’embrassais en retour sous les yeux ébahis de ce dernier.

Il me donnait sa veste rouge quand nous nous dirigions vers la plage dans le froid de la nuit.

Devant les vagues, il posait sa tête sur mes genoux en me lançant tout un tas de questions sur mon parcours. Et je débitais des paroles alors que je n’avais qu’une envie qui était de l’embrasser encore et encore, d’enlacer son corps, de rouler sur le sable…

Nous sommes rentrés à l’hôtel car il faisait froid, il était 7h10, le soleil se levait déjà sur ce dernier jour où il ne restait plus de temps…

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