Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Au Claire de la Vie
16 novembre 2014

Viens que je te chuchote à l'oreille, l'histoire de l'ouragan Mo...

Il y a neuf mois il y a eu cette soirée, cette nuit, cette journée qui s'est transformé en pluriel à force de ne plus finir. Ce que j'ai si vite appelé l'ouragan Mo. Cet ouragan qui a tout emporté sur son passage en faisant en sorte de ne rien laisser de tout ce qui avait pu exister de mauvais avant. C'est comme si un immense vent te débarrassait de toutes les épreuves qui t'avaient recouverte au point de ne plus bien savoir comment te regarder. C'est comme être ébloui par le soleil après une série de longues nuits. C'est comme te faire débarquer sur la Terre alors que tu vivais sur la Lune, et c'est pas tellement vivable la Lune  même si ca a l'air beau. Tu débarque sur la Terre en découvrant au même instant un désert de glace et un autre à la chaleur torride.

Et tu te  rappel que chanter c'est bien mieux que parler, que danser est préférable à marcher, tu dévore l'autre parce qu'imaginer de l'espace entre son corps et le tient parait impossible. Tu oublies la nécessité que tu avais de t'enfuir sur Saturne. Tu n'étouffe plus car chaque jour une nouvelle bouffée d'air vient te faire basculer pendant qu'une main te retient.  Et chaque jour tu t'attends à ce que le lendemain le vent ce soit calmé, parce qu'on te l'a assez appris cette loi des saisons. Mais c'était oublier qu'une bourrasque n'est pas une simple brise, même si elles commencent de la même façon... avec un grand B.

Pour comprendre le grand B, il faut connaître l'histoire du grand A avant et de la prédiction de miss C. Mais comment se douter qu'M dévoilerait B alors qu'on a juste envie de se laisser entraîner dans le tourbillon?

On ne peut pas, car on ne peut jamais connaître l'avenir. On a juste à apprendre le présent par coeur si il a la chance d'avoir le goût de tes lèvres. On peut juste remercier le hasard de cette nuit là si c'est ton souffle qui a dégagé toute les incertitudes que certains s'était donné tant de mal à poser sur la route.

Et quand quelqu'un fait tout ce qu'il peut pour protéger ce qu'il ne comprend pourtant pas, on peut jute lui faire remarquer à quel point le reflet dans le miroir est réellement beau... Quelque soit le reste.

Hey toi qui t'observe le regard sévère, regarde moi plutôt moi. Viens que je te chuchote à l'oreille l'histoire de l'ouragan Mo. Mon prologue ne commence pas par "Il était une fois", il commence par la même formule que celle du début, du milieu et de la fin de chaque chapitre: "Merci... Je t'aime."

Publicité
Publicité
Commentaires
Visiteurs
Depuis la création 5 948
Publicité
Newsletter
Archives
Publicité