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Au Claire de la Vie
16 novembre 2012

Des serpentes et des chats

Je pensais à un truc cette nuit avant de m'endormir, environ vers deux heure du matin. Avec la fatigue et le sommeil mes pensées m'échappaient déjà mais j'avais réussit à les rattraper juste avant de plonger dans le monde de Morphée. J'avais compris quelque chose. Je crois que c'était à propos des hommes...

Des femmes qui sont souvent occupées à cracher du venin comme des serpents alors que les hommes non pas ce côté pervers. Ils sont plus directs, vivent plus dans l'action, en générale. Les jeunes hommes en tout cas, de ce que j'en connais, préfèrent l'action alors que les jeunes femmes ou filles passent leur temps se torturer l'esprit ou celui des autres. Et beaucoup d'entre elles aiment cracher du venin sur autrui. J'appel pervers ce côté tortueux, indirect, fourbe.

Je passe mon temps à me torturer l'esprit et sûrement que je dérange pas mal ceux des autres parce que j'aimerais pouvoir débattre de tout avec eux. (Ce que je fais finalement grâce, notamment, à la philosophie.)

Mais je suis plus chat car j'aime le corps. J'aime le côté direct, sincère. J'adore penser, réfléchir, me torturer l'esprit et les gens qui se torturent l'esprit. Mais j'aime la franchise de ces esprits. J'aime me découvrir et découvrir les autres en essayant de comprendre le monde et la vie.

J'aime le mystère, j'aime le jeu, j'aime le calme, j'aime l'adrénaline et j'aime le corps. Alors je peux dire sans aucun doute que je suis chat. Je suis peut être un autre félin mais je n'en connais aucun mieux que le chat donc je ne m'avancerais pas à en parler.

Les chats n'aiment pas les serpents.

Je pensais à ça parce que les souvenirs du quotidien remontaient en m'endormant et j'ai pris conscience que, désormais, je me tiens éloigné des vipères et de leurs crachats. Les hommes sont peut être compliqués mais étonnamment plus transparents. Et ils préfèrent garder leur salive pour autre chose que les mesquineries. Je n'ai peut être pas encore sut définir l'animal de l'homme mais je préfère leur compagnie malgré tout ce que je peux penser de leur comportement...

Les jeunes garçons font souvent partie des serpents aussi mais, bien qu'on disent que les filles sont plus matures, ce côté là leur reste plus longtemps.

Je parle bien sure de ce que je connais. Dans mon école, disons vers 18-20 ans, les garçons semblent passer à autre chose. La plupart des filles tiennent précieusement à leur langue de vipère. Certaines, d'ailleur, ne s'en défont jamais.

Je parle d'une généralité. J'ai plusieurs amies qui se portent très bien sans ramper sur le sol en sifflant! Pour ma part, je n'ai jamais pu tailler ma langue en V et j'ai sûrement reçu pas mal de crachats pour ça. Mais j'aime trop l'esprit pour le rabaisser jusqu'au sol. J'ai trop de respect pour l'humain que je suis pour le traîner, laissant des traces visqueuses sur mon passage.

J'admire le monde. Et l'humain devrait être admirable! A ce qu'on dit, la nature nous a fait don de la plus grande palette émotive et intellectuelle de sa ménagerie. Nous nous en vantons constamment, tellement occupés à admirer les traces brillantes que nous laissons parterre... Les souries éprouvent s'en doute le même sentiment que ce soit à l'égars des serpents ou à celui des chats... Mais nous, humains fiers de notre pseudo supériorité intellectuelle, devrions peut être prendre conscience des capacités formidables de notre corps et nous redresser pour bondir plus haut, plus loin et plus au coeur des chose. Il est dommage de ne faire que glisser à la surface de la vie...

 

ps: Tout ça me rappel une certaine audition pour Le Livre de la Jungle et mes difficultés dans le rôle de Kaa alors que Bagheera m'allait à merveille...

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