"my favorite kind of night"

Je ne sais plus à partir de quel moment j'ai repris cette mauvaise habitude de ne plus dormir. Il me semble que c'était quelque part entre mardi et mercredi dernier. Pourtant j'ai arrêté de sortir. Cette période est dernière moi, comme celle de s'oublier dans le superficiel et celle des innombrables flirts. Je ne dis pas qu'il n'y en a plus eu non. Sinon je ne me plaindrais pas d'être harceler de messages. Je dis qu'il n'y en aura plus comme ca. Je ne dis pas non plus que je regrette, c'était une belle période aussi. Je me souviendrais toujours de David, Bakki, Dylan même, et de certains moments complètement excitants dont les protagonistes ne méritent pourtant pas que je cite leurs noms. Je me souviens aussi des quelques foirages sans importances mais dont un seul pourrait arriver à me dégoûter à présent. J'hésite entre l'envie de goûter à tout et la peur de me retrouver avec une touche d'amertume en bouche. Alors je me retourne vers des passés qui me semblent plus rassurants mais ils ne sont depuis longtemps plus acteurs du présent. Je me fou de tout, Kevin a raison d'être comme il est. J'ai parlé à A. rien que pour l'engueuler mais finalement j'étais juste heureuse de l'entendre dire ce qu'il m'a dit. Son bonheur et comme une petite touche de douceur dans ma vie. A croire que, même après les passions douloureuses, le véritable amour laisse toujours sa trace en nous. Il m'a dit "Je suis fou d'elle." et j'ai pensé "Je suis fou de lui". Puis, je ne sais pourquoi j'ai eu l'envie de la rencontrer cette fille. J'avais comme de l'affection pour elle, l'impression d'une sorte de petite soeur presque face à "l'autre conne".

Et c'est bizarre mais en parlant de tout ca j'aurais juste envie de le confier à lui. J'entend déjà sa voix me demander "Pourquoi?"...