"J'aimerais quand même te dire, tout ce que j'ai pu écrire, c'est ton sourire qui me l'a dicté..."

A un certain stade, je crois que je fais exprès de me faire du mal.

Je ne sais pas pourquoi. Peut être pour punir ceux qui m'en ont fait. Comme si une part de leur âme aurait conscience de ca et serait touché d'une manière où d'une autre par ce qui m'arrive. Ou alors parce que je me dégoutte de ne pas être à la hauteur. Ou que je ne trouve plus de sens à la vie que j'avais tissé et je m'en prend à ce qui compte le plus. 

C'est ce que je fais quand je m'enferme à Paris en me disant que je ne partirais pas cet été alors que c'est justement ce dont j'ai le plus besoin. C'est ce que je fais quand je passe des nuits entières sans dormir ou que je mange sans cesse alors que je n'ai pas faim un seul instant. Juste parce que ce sont les choses les pires que je puisse me faire. Parce que plus rien n'a de sens. Et que tout change en un instant.

Et je ne parle plus, je ne répond plus à personne. Je reste seule alors que j'ai tellement besoin d'être entourée. Où je m'entour des mauvaises personnes alors que mes amis s'inquiètent pour moi.

Et j'ai envie de pleurer, de vomir, de m'écrouler mais rien ne sort et je continue à me tenir debout bien droite.

J'aimerais tout raconter, hurler la vérité qui me tue mais je reste enfermé dans mon silence.

Je voudrais être avec ma famille mais plus jamais je ne parlerais à ma mère...

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Je le fais sûrement pour me punir de ne pas être à la hauteur de mes rêves. Et en me punissant je le suis de moins en moins.

Et je m'amuse depuis janvier, je me diverti. Je ne sais plus faire que ca. 

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Phil', le jour où tu pars, si tu me le demande je serais prête à te suivre.

"Quelques soient les chaines que vs avez brisé

Vous êtes allez trop loin sur le chemin de la liberté

Avec les vitres de la voiture baissées la musique à fond

Avant d’être forcé de prendre un tournant, de faire un choix et de vs condamner à la prochaine aventure."